Quand on se sent d’humeur maussade,
Blessé par une histoire de façade!
Quand avec l’autre, les valeurs divergent,
Et que le désarroi se retrouve devant une page vierge.
Quand pour s’adapter, il faut changer
Ou voir sa singularité déranger;
À un groupe plutôt dans les convenances,
Où toute entorse est impertinence.
Quand on a grandi dans un pays ouvert,
Où la différence est un fait divers.
C’est un regard des plus limitatifs
Sur son individualité et un jugement hâtif.
Se fondre dans la masse et le suicide
D’un cœur unique extra-lucide.
Se fondre dans la masse et la fin
D’un soi qui crée son propre parfum.
Cultiver ce qui dérange et enfin,
Fidèle à soi afin
De sortir du lot désinvolte,
Préférer sa touche, douce révolte.